Pour en finir momentanément avec Anish Kapoor, je vais essayer de faire le tour de ses principales oeuvres obsessionnellement vulvaires.

Sectional Body Preparing for Monadic Singularity – Anish Kapoor – Jardins du château de Versailles, 2015 – Photographié par Stéphane de Sakutin/AFP/Getty Images – Visible sur theguardian.com
D’abord, que dire de « Sectional Body Preparing for Monadic Singularity », exposé en ce moment dans les jardins du château de Versailles comme le « Vagin de la Reine » dont il est question dans l’article précédent ? Que je ne comprends rien au titre. C’est sûr.

Leviathan – Anish Kapoor – Grand Palais, Paris, 2011 – PVC, 33,6×99,89×72,23 mètres – visible sur anishkapoor.com
Pour ce qui est du Léviathan exposé au printemps 2011 au Grand Palais dans le cadre de Monumenta, je me suis demandé s’il s’agissait d’une autre fantaisie sexuelle (prisonnier de la matrice ?) ou si c’était mon esprit qui imaginait encore des choses… jusqu’à ce que je lise le texte de Kapoor qui accompagnait l’expo :
Brutal thing to do. Dark before dawn. Dark, woman Groan.
… Sombre… Gémissement de femme…
Et de nouveau une question : Quelle est cette chose brutale qu’il conviendrait de faire ?

Dismemberment, Site 1 – Anish Kapoor – The Farm, Baie de Kaipara, Nouvelle-Zélande – Visible sur anishkapoor.com
Il me faut encore montrer la belle amande de « Démembrement », une sculpture mise en place sur le bord de la mer de Tasmanie en Nouvelle Zélande.
L’oeuvre de Kapoor est vaste et je ne vais pas essayer d’être exhaustive. J’en reste là pour l’instant : déjà trop de points d’interrogation.