Archives de Catégorie: Maîtresses, épouses et concubines

Portrait d’Alice Guérin par Paul-César Helleu

1884. Cette année-là, John Singer Sargent réalisait enfin son souhait de peindre « Madame X » (voir article précédent). Son ami Paul-César  Helleu recevait, lui, la commande du portrait d’une jeune fille aux longs cheveux roux dont il tombera amoureux et qu’il épousera deux ans plus tard.

Le pastel d’Alice Guérin est exposé au musée Bonnat de Bayonne, qui possède une des plus belles collections d’oeuvres de Helleu, suite au legs de sa fille, Paulette Howard-Johnston. Le musée a fermé ses portes ce mois-ci. On ne connaît pas la date de sa réouverture (2013 ?). Vous ne verrez donc pas prochainement le portrait d’Alice Guérin ou les pointes sèches de Helleu ou les toiles de Léon Bonnat. A la place, vous pouvez visiter la petite collection de clichés que « Clément » a pris sur place. Je lui ai emprunté l’image ci-dessus que j’ai un peu retouchée (il reste néanmoins son reflet sur la robe d’Alice). Qu’il en soit remercié.

Adoration, le cas « Guigone »

Il faut que je rende justice à Nicolas Rolin.

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Rogier van der Weyden (Roger de la Pasture) - Nicolas Rolin et Guigone de Salins sur le Polyptyque du Jugement Dernier (détail des volets fermés, en noir et blanc) - 1443/46 - Hôtel-Dieu, Beaune - Source : Bildarchiv Foto Marburg (bildindex.de)

Dans un article précédent (voir « La madonne couronnée de Jan van Eyck« ), j’ai insisté sur ses 3 femmes officielles, ses 7 enfants légitimes, ses 3 maîtresses connues et ses 2 bâtards reconnus. Bref, j’ai dessiné la caricature de l’homme à femme qui traîne sa bite un peu partout (« I know what you are, what you are, baby / Womanizer / Woman-Womanizer / You’re a womanizer / Oh Womanizer /Oh You’re a Womanizer Baby / You, You You Are / You, You You Are / Womanizer, Womanizer, Womanizer… », comme chanterait Britney Spears).

Mais en fait, non ! Enfin… je ne pense pas.

Le 20 décembre 1423, le très riche et puissant Nicolas Rolin, 47 ans, chancelier du duc de Bourgogne Philippe le Bon, épouse à Lons-le-Saunier Guigone de Salins, 20 ans. Elle sera sa dernière épouse et lui donnera 3 enfants. Ces deux-là vivront une relation fusionnelle toute entière illustrée par leur grande oeuvre commune : L’inauguration en 1443 de l’ « hôpital pour les pôvres malades » (maintenant l’Hôtel-Dieu) de Beaune, ville où Guigone passa son enfance. Regardez ce mur de la « grande salle des pôvres » :
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En haut à gauche, dans le blason, les armes des Rolin (3 clés d’or) associées à la tour des Salins. Partout, le nouveau monogramme du chancelier (le N d’or de Nicolas entrelacé avec le G noir de Guigone) et, surtout, la nouvelle devise du chancelier : Le mot « Seulle » suivi d’une étoile d’or à six branches, en l’honneur de sa femme, désormais « Seule étoile » de sa vie. C’est pas mignon, ça !!!!

Alors, et ses maîtresses ?  Et ses bâtards ? C’était avant. Certains disent même qu’il n’a jamais trompé aucune de ses femmes. Les maîtresses, c’était pendant les périodes de célibat (ses deux premières femmes sont mortes). Quant aux enfants qui sont nés de ces liaisons, il les aurait tous reconnus et richement pourvus. C’est ce qu’on dit. Et c’est peut-être vrai.

Est-ce que cela remet en cause mon interprétation de la peinture de Jan van Eyck, « la Vierge du chancelier Rolin », peinte 12 ans après le mariage avec Guigone ? A la réflexion, je ne pense pas. Au contraire, même ! Cette attirance de Rolin pour Marie ne représente-t-elle pas sa liaison avec Guigone ? D’ailleurs, Marie est partout aux Hospices de Beaune. On est en terre catholique, bien sûr, et cela explique sa présence mais Guigone n’est-elle pas la Marie de Rolin comme Galatée était la Vénus de Pygmalion (voir article précédent) ? La « Seule étoile » du très croyant chancelier pourrait aussi bien être Guigone que Marie.

A ceux qui pensent que je plane complétement, je me permets de rappeler la devise adoptée en 1396 lors de la bataille de Nicopolis par le chevalier bourguignon Régnier Pot, futur châtelain de La Roche-Pot, près de Beaune : « A la Belle, tant elle vault ». Qui donc est cette « Belle » à laquelle Pot dédie ses actions ? Vénus ? Non, bien sûr. Il s’agit de Marie.

Portrait de Diane de Poitiers

Portrait de Diane de Poitiers (1500-1566) par un anonyme, conservé à la Bibliothèque Nationale de France. Le qualificatif de « Grande Sénéchale » fait référence au titre hérité de son premier mari, Louis de Brézé, Grand Sénéchal de Normandie, qu’elle a épousé à l’âge de 13 ans (il en avait 54). A la mort de son mari, Diane devient la marraine, puis la confidente puis la maîtresse du roi de France Henri II, de 20 ans son cadet.

[Image BNF – Cliquer sur l’image pour plus d’informations]

Dames au bain : le méli-mélo des copier-coller

Après la mise au point concernant les peintures représentant une « dame à sa toilette », je vais m’attaquer avec délectation à un sujet beaucoup plus bordélique : les représentations des « dames au bain » par ce qu’on appelle, pour faire simple, l’école de Fontainebleau.

Commençons par la seule « dame au bain » officiellement attribuée à François Clouet (av. 1520-1572) :

françois clouet

A lady in her bath (Femme au bain), François Clouet, vers 1571, National Gallery of Art, Washington

Tout comme les 3 « dames à leur toilette » de l’article précédent sont maintenant considérées des femmes anonymes, la dame au bain portraiturée par Clouet n’a pas reçu de nom par les spécialistes de la National Gallery of Art de Washington. Ces derniers refusent d’y voir le visage de Diane de Poitiers (1500-1566), la maîtresse et confidente d’Henri II (1519-1559), roi de France et mari de Catherine de Médicis.

Le musée Condé de Chantilly n’a pas tant de scrupules : Pour lui, le portrait de Washington est bien celui de Diane de Poitiers tout comme le « clone » qu’il possède serait celui de Gabrielle d’Estrées (apr. 1570-1599), maîtresse du roi de France Henri IV (1553-1610) qui épousera Marie de Médicis à la mort de Gabrielle. Les 2 enfants seraient les « bâtards » mâles de Gabrielle et Henri : César et Alexandre.

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Gabrielle d'Estrées au bain, école française, 4ème quart du 16ème siècle ou 1er quart du 17ème siècle, musée Condé, Chantilly, © Réunion des musées nationaux ; © René Gabriel Ojéda

Plus intéressant et nettement plus connu, voici Gabrielle d’Estrées au bain avec une des ses soeurs. Le pince-téton indiquerait que Gabrielle est enceinte (?).

Gabrielle d'Estrées et une de ses soeurs, Ecole de Fontainebleau, 4ème quart du 16ème siècle, Musée du Louvre, image sur Wikimedia Commons

Et voici, ci-dessous, une copie des 2 soeurs au bain. La pose est légèrement différente et le pince-téton n’est plus de mise mais la vieille nourrice des deux premières toiles est de retour, bien qu’inversée.

Gabrielle d'Estrées et sa soeur, la duchesse de Villars, 4ème quart du 16ème siècle-début du 17ème siècle, Musée National du Château de Fontainebleau, © C. Jean Réunion des musées nationaux

Et pour finir en beauté ce petit tour des copies, voici une miniature du 18ème siècle qui s’appelle « deux jeunes femmes nues », pour ne pas citer Gabrielle et sa soeur. La nourrice a dégagé, remplacée par… ce bon vieux roi Henri !!!

Deux jeunes femmes nues dans une baignoire, dans le fond Henri IV, 18ème siècle, musée du Louvre département des Arts graphiques, © Musée du Louvre, M. Beck-Coppola

Femmes voilées au temps d’Holbein

Après le portrait d’Anne de Clèves, j’ai eu envie de mettre sur le blog une autre peinture célèbre d’Hans Holbein le Jeune :

Darmstädter Madonna par Hans Holbein le Jeune - 1526-28 - Normalement exposée au Schlossmuseum de Darmstadt, prêtée depuis 2004 au musée du Städel à Francfort

Au pied de la madonne, se trouvent le commanditaire de l’oeuvre, le maire de la ville de Bâle, Jakob Meyer zum Hasen, ainsi que sa première femme, alors décédée, sa seconde femme et sa fille (à droite toutes les trois). Ce qui m’interpelle, sur cette toile, c’est la coiffure des femmes :

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1526, en Suisse : 2 femmes voilées. A l’époque où Hans Sebald Beham gravait à tour de bras des images mythologiques ou bibliques de femmes nues, à l’époque où Lucas Cranach peignaient des bourgeoises en bijoux et chapeaux, voici soudain deux austères femmes voilées. Deux exceptions ? Pas vraiment si on considère ce portrait de jeune fille exposé au Mauritshuis de La Haye et réalisé par le même Hans Holbein vers 1520-1525 (image decadence-europa.over-blog.com) :

Les coiffes de nonne abondent déjà en 1503 au sein de la famille d’Ulrich Schwartz, peinte par Holbein l’Ancien, père d’Holbein le Jeune. Et les femmes voilées ne sont pas un thème réservé aux Holbein, puisqu’on en trouve d’autres, peintes par des peintres allemands de la même époque, ainsi pour Barthel Beham (1502-1540) avec son portrait de Margaret Urmiller (Joli voile islamique, non ? Non. C’est un voile chrétien.) :

Portrait de Margaret Urmiller et sa fille - Barthel Beham - 1525 - Philadelphia Museum of Art (image du musée)

Notons aussi que ce voile n’est pas une passade du début du XVIème siècle et qu’il ne se limite pas à l’Allemagne ou à la Suisse alémanique : Un siècle plus tôt, déjà, Rogier van der Weyden peignait en Flandre une femme à la coiffe imposante.

Toutes les femmes ne s’habillaient pas de la même façon et, au début du XVIème siècle, une coiffe type « bonnet de rasta-man » semblait très populaire. On la trouve notamment sur la tête de Sybille von Freyberg peinte par Bernhard Strigel (1465-1528) ou sur la femme au perroquet peinte en 1529 par Barthel Beham ou encore sur Ursula Rudolph, peinte l’année précédente par le même Beham.

Et à côté de ces femmes qui cachent leurs cheveux sous des voiles ou dans des coiffes, il y a celles qui portent uniquement un chapeau et toutes celles qui se baladent tête nue. Alors que Venise commence son siècle du libertinage et de la prostitution (cf article « Pourquoi la prostituée est blonde« ), les idées austères de Martin Luther se répandent en Europe. Trois siècles après l’extermination des Cathares (qui détestaient tout ce qui était « terrestre »  et exigeaient l’abstinence de leurs ouailles) et 30 ans après l’éxécution du « prophète » fanatique Jérôme Savonarole (qui imposait aux Florentines de se cacher du regard des hommes), voici que les premières guerres de religion éclatent en Europe (1529, en Suisse justement) entre catholiques et protestants.

En ces temps tourmentés, les différences de croyances et d’interprétation des mêmes textes saints pouvaient se repérer facilement : Il suffisait de regarder les têtes des femmes. Oh ! Quelle surprise ! Ce n’est pas à nous que ça risque d’arriver. Non ?

Juliette Récamier : Libre et courtisée mais vierge (?)

Juliette Récamier reste l’une des femmes les plus connues de l’époque étrange et mouvementée qui court de la fin du règne de Louis XVI à la Restauration, à savoir la petite trentaine d’années couverte par la Révolution française et l’épopée napoléonienne. Pourtant, que sait-on de cette femme ? Franchement, pas grand chose… surtout si l’on s’intéresse à ce qui m’intéresse.

Question : Juliette Récamier, une vie marquée par le sexe ou la vie d’une vierge asexuée ?

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Madame Récamier, buste en terre cuite - Joseph Chinard - 1801-02 - Propriété du J. Paul Getty Trust - Cliquer l'image pour voir les photos du buste sur le site Getty

La vie de Juliette a probablement commencé sous le signe de l’inceste puisqu’elle épouse en 1792, à l’âge de 15 ans, le banquier Jacques Récamier, vieil amant de sa mère et vraisemblable père naturel de la jeune fille (la rumeur de l’inceste a circulé avec insistance dans le milieu feutré de la bourgeoisie lyonnaise et ces mots ambigus de Jacques Récamier renforcent le doute :  « On pourra dire que mes sentiments pour la fille tiennent à ceux que j’ai eus pour la mère. »)

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Madame Récamier, buste en marbre - Joseph Chinard - 1805-06 - Musée des Beaux-Arts de Lyon - Cliquer la photo pour accéder à la page sur le site du musée

Juliette se passionne pour les arts et tient un salon très couru par les intellectuels de l’époque. Juliette, femme très belle, est elle-même très courue par ceux qui fréquentent son salon. Elle est la mécène, voire la muse, de plusieurs artistes qui la peignent ou la sculptent dans ces fameuses « robes Empire » aux décolletés au ras du téton que Juliette affectionne tant. Elle est aussi courtisée de façon pressante par l’homme politique Benjamin Constant. Elle reste enfin jusqu’à sa mort l’amie intime de l’écrivain Chateaubriand.

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Portrait de Madame Récamier - François Gérard - 1802 - Musée Carnavalet, Paris - Image sur Wikimedia Commons

Pourtant, malgré sa beauté et ces hommes qui la pressent, Juliette serait demeurée vierge : Pas de sexe avec Récamier, son mari et (peut-être) père ? Rejet des avances de Constant ? Relations platoniques avec Chateaubriand ?

En cas de besoin, dans sa vie tumultueuse, Juliette a su trouver refuge auprès de l’écrivaine Germaine de Staël puis auprès de la comtesse de Bourgoing. Préférait-elle la compagnie des femmes ?

Reste ce Pierre-Simon Ballanche, un autre ami, auprès duquel elle repose aujourd’hui au cimetière de Montmartre.

Roxelane : de l’importance de la bonne humeur chez une femme

Capturée vers 1520 lors d’une razzia des Tatars sur son village natal, aux confins de la Pologne et de l’Ukraine, Roxelane (Roksolana ? Russlana ? Rossa ?…) se retrouve sur un marché aux esclaves de la mer Noire puis, finalement, dans le harem du sultan ottoman Soliman (dit « le Magnifique ») avec 300 autres concubines (essentiellement des filles d’Europe de l’Est, enlevées elles aussi). Roxelane écarte les 300 concurrentes, fait assassiner le grand vizir et parvient à se faire épouser par Soliman (Une nouveauté ! Les sultans ottomans se contentaient habituellement de désigner quelques préférées parmi leurs concubines). Qu’est-ce que Roxelane avait donc de si extraordinaire ? Je propose une explication : son rire ! En turc, elle s’appelle « Hürrem », la joyeuse.

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Sultana Rossa - vers 1550 - Titien - The John and Mable Ringling Museum of Art at Sarasota Bay - image Wikimedia Commons

Hürrem n’a posé pour aucun portrait. Cette peinture du Titien (encore lui !) sort donc directement de son imagination. Enfin, il convient de signaler que les Ukrainiens sont très fiers de l’ascension sociale de celle qu’ils considèrent comme une des leurs : la petite Roksolana qui, en passant par le marché aux esclaves, a fait son chemin jusqu’au coeur du souverain le plus puissant de l’époque. Ils lui ont dédié, entre autres, une statue, une mosquée et un timbre. A gauche, le timbre de Roksolana sorti en 1997. A droite, dans la même série des Ukrainiennes célèbres, Anna Yaroslavna, appelée Anne de Kiev en France, qui épousa Henri 1er en 1051 et assura la descendance capétienne en mettant au monde le futur Philippe 1er.roxelane,roksolana,anna,yaroslavna,timbres,ukraine,stamps,anne de kiev

Giulia Gonzaga, femme fatale, beaucoup de morts

Giulia Gonzaga (1513-1566) épouse à l’âge de 13 ans Vespasiano Colonna, comte de Fondi. Veuve à 16 ans, elle hérite de son mari à la condition de ne pas se remarier. Sa réputation de plus belle femme d’Italie passe les frontières. Pour ses 21 ans, le grand vizir ottoman lui envoie son amiral Kheyr ad-Din, dit « Barberousse », et quelques milliers de soldats pour l’attraper et l’offrir au sultan Soliman. Elle s’échappe. Barberousse rase Fondi, massacre la plupart de ses habitants et emporte les autres comme esclaves. Après la destruction de Fondi, Giulia entre au couvent et entretient des liens épistolaires avec ses anciens amis Juan de Valdés et Pietro Carnesecchi. Il semble que cette correspondance sera retenue à charge contre Carnesecchi dans le procès en hérésie qu’il perdra, ce qui entraînera son exécution sur le bûcher.

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Portrait de Giulia Gonzaga par le Titien - Collection privée - Image Wikimedia Commons

Au final, Giulia Gonzaga a été fatale à beaucoup de monde. Si tout cela était à refaire, la population de Fondi ne devrait-elle pas se contenter de livrer tranquillement Miss Italia à Barberousse ? Le harem plutôt que le couvent ? Pourquoi pas ! Et une ville sauvée du massacre, par-dessus le marché ? C’est un deal. Quant à Carnesecchi, il aurait peut-être ainsi évité l’incinération.

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Vue d'une partie du harem. Gravure de Duplessi-Berteaux d'après un dessin de Antoine Ignace Melling -1811 - Staatliche Museen zu Berlin - Preußischer Kulturbesitz, Kunstbibliothek (Inv. Lipp LB 41). Bildarchiv Preußischer Kulturbesitz, Berlin - Image visible sur Wikimedia Commons

Ci-dessus, une rare représentation du harem du sultan par le peintre et architecte allemand Antoine Ignace Melling. Celui-ci fut employé pendant 18 ans par le sultan ottoman comme architecte impérial. Les lieux représentés sur la gravure de 1811 n’existent plus dans le palais Topkapi actuel. Il s’agissait peut-être d’un palais d’été maintenant disparu.