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Portrait de Micaela Schäfer

mic4Soit je deviens fan de cette Micaela Schäfer, soit je deviens conne (ou les deux) mais j’aime bien ce portrait pris pendant le défilé Kauffeld & Jahn à l’occasion de la Mercedes-Benz Fashion Week Spring/Summer 2015 à Berlin le 7 juillet dernier.

(source : ok-magazin.de)

Madame X

Madame X a un nom et ce n’est pas un secret : Il s’agit de Madame Pierre Gautreau, pour celles et ceux qui aiment donner aux femmes le nom de leur mari (Il y en a qui semblent penser que, pour une femme, tout change le jour de son mariage). Nous l’appellerons donc Virginie, fille du Major Avegno.

John Singer Sargent - "Portrait de Madame X" - 1884 - Metropolitan Museum of Art, New-York - Source : site du MET (cliquer l'image)

Gautreau ou Avegno, tout cela importe peu (X, c’est très bien). De même qu’il importe peu de connaître les raisons pour lesquelles cette Louisianaise s’expatria en France et épousa le sieur Gautreau, banquier de son état. Ce qui nous intéresse, en revanche, c’est que ce portrait a été peint par John Singer Sargent (1856-1925), le prolifique artiste américain aux 900 toiles et 2.000 aquarelles (selon l’article de Wikipedia qui lui est consacré) et que ce peintre déjà connu sur la place parisienne appela son tableau « Portrait de Mme *** » pour protéger le modèle (Mme Gautreau) du scandale.

Scandale ? Quel scandale ? Et bien oui, il avait bien prévu le coup, John. Le tableau a fait effectivement scandale au Salon de 1884 à Paris. Les critiques ont fusé de toutes parts. Ecoeuré, le malheureux Américain a quitté Paris et s’est installé à Londres. Je n’ai toujours pas bien compris pourquoi un tel scandale ! … Etait-ce à cause du décolleté ? Sargent l’avait pourtant « assagi » en ajoutant une bretelle par rapport à une esquisse précédente visible à la Tate Gallery à Londres (ci-dessous-cliquer l’image pour voir l’original sur le site du musée).

Cette toile a certes quelque chose de rare : l’absence de décor pour mettre en valeur le modèle, l’étrange vrillage du bras droit, le choix d’un portrait de profil, le contraste entre la robe, noire, et la peau, blanche. La peau blanche… On pense (et ce n’est sûrement pas un hasard) à la Galatée inaccessible de Polyphème (voir « Adoration, le cas Daphné« ) ou à l’idéal de beauté sculpté par Pygmalion (voir « Adoration, le cas Galatée« ) . Bref, cette toile est originale, sensuelle, pleine de sous-entendus mais méritait-elle un tel tir de barrage ?

Tout cela semble maintenant complètement aberrant. J’aime cependant la « petite histoire » derrière cette toile : Le fait que Sargent trouvait Virginie si jolie qu’il l’a longtemps poursuivie pour qu’elle accepte de poser pour lui , le fait qu’il a conservé le tableau (qu’il considérait comme une de ses plus belles oeuvres) bien en évidence dans son atelier, le fait qu’il l’a finalement vendue au MET en 1916, quelques temps après la mort de sa Galatée.

John Singer Sargent peignant dans son atelier - Photographie attribuée à Auguste Giraudon - Source : lediteursingulier.blogspot.com

[Le blog lediteursingulier a mis en ligne plusieurs photos noir et blanc de peintres dans leur atelier. Très intéressant]

Tentative de sublimation du corps par l’abus de textile

Je parcourais récemment le blog de Stoya, une actrice porno/mannequin/couturière américaine (… Why not ?). Dans un de ses billets, elle remarquait que ses 3 activités se rapportaient au sexe, y compris la couture car, in fine, les vêtements servent à paraître plus beau pour séduire l’autre. On pourrait ajouter que les vêtements servent aussi parfois à se protéger des éléments mais on a bien compris ce qu’elle veut dire et, ma foi, c’est plutôt vrai.

Les derniers articles que j’ai écrits ont présenté quelques unes des « locomotives » de la alt-fashion, la mode alternative, une mode particulièrement chargée sexuellement avec ses mannequins à moitié nues et l’usage intensif de matières comme le cuir ou le latex. Après 3 couturières et beaucoup de photos qui regorgent de seins et de fesses, j’ai soudain eu envie de voir autre chose. Moins de parties intimes exposées, mais plus de robes longues, de tissus satinés, de couleurs pastels. J’ai eu envie de quitter le milieu branché du Londres et du L.A. d’aujourd’hui pour retourner en France et retrouver ces peintres du XIXème siècle qui ont délaissé les sujets religieux, mythologiques ou historiques pour peindre leurs contemporain(e)s. Retrouver cette lumière d’été. Une journée lumineuse avec de jolies bourgeoises pomponnées mais un peu fanées. Un dimanche à la campagne.

J’ai sélectionné 6 peintures que j’aime bien. 6 femmes dans les fleurs. Les voici, en commençant (honneur aux dames, n’est-ce pas ?) par Berthe Morisot et Louise Abbéma.

A gauche : « Dans les fleurs », Louise Abbéma, 1892, Musée Intercommunal d’Etampes – A droite :  » Jeune femme assise devant la fenêtre », dit « l’Eté », Berthe Morisot, 1879, Musée Fabre, Montpellier

Louise Abbema Berthe Morisot

Ci-dessous, à gauche : « Le bouquet de lilas », James (Jacques Joseph) Tissot, vers 1875, collection privée ? (Quand on aime les robes alambiquées, on aime la robe du soir d’ « Evening » du même Tissot, au musée d’Orsay) – A droite : « Le billet », Auguste Toulmouche, 1883, Musée des Beaux-Arts de Nantes. Auguste Toulmouche est le champion des robes de bal et autres crinolines. J’ai beaucoup hésité entre « Le billet » et « Dans la serre« , également exposée à Nantes (Tissot et Toulmouche sont tous deux nés à Nantes), mais la robe du « billet » est simplement trop géniale !

James Tissot auguste toulmouche

Ci-dessous, à gauche : « Madame Valtesse de la Bigne », Henri Gervex, 1889, Musée d’Orsay – A droite : Un des portraits de Consuelo Vanderbilt peints par Paul César Helleu, vers 1900 ? Collection particulière ?

Henri gervex paul césar helleu

Ceci n’est qu’une petite sélection. On n’oubliera pas Pierre George Jeanniot et Julius Stewart (A voir tous les 2 à La Piscine de Roubaix), John Singer Sargent, Alfred Stevens, Gustave Léonard de Jonghe, Carolus Duran, Jean-Louis Forain, Jacques Emile Blanche, Léon Bonnat, Vittorio Matteo Corcos, Giovanni Boldini, Luis Alvarez Catala, et même Alexandre Cabanel (Miss Olivia Peyton Murray).

Christian Dior Automne 2011 : Le Top !

La collection Christian Dior pour l’Automne-Hiver 2011 vient d’être présentée à Paris. Les médias en ont beaucoup parlé (because Galliano, ses conneries et son licenciement). J’ai adoré. Quand on est fan de robes longues et de transparence, on est servie.

Cliquez et allez voir la HD ! Regardez-moi le haut de la robe, ce dessin sobre, géométrique et élégant qui se marie parfaitement avec le bas virevoltant et fou. Et comme c’est sexy !

Que dire de cette robe ? Blanche sur une peau blanche… transparente… immettable. Sublime.

La même chose en noir. Parfaitement immettable. Ce mannequin n’est pas trop chou ?

[Retrouver tous les modèles sur mode.newslicious.net]

Mannequins vs Stars

Il y a quelques jours, le 13 février, à la 53ème cérémonie des « Grammy Awards » à Los Angeles, la chanteuse Rihanna a décroché la récompense du meilleur album dance pour « Only girl (in the world) ». Moi, les Grammys, ça m’est complétement égal ! C’est la robe de Rihanna qui m’a attiré l’oeil. Si vous vous intéressez un peu à la mode, vous l’avez déjà vue (la robe !).

[Photo sur starcasm.net]

Et oui ! Voici l’originale : la robe de mariée de la collection été 2011 de Jean-Paul Gaultier couture. N’est-elle pas beaucoup plus belle portée par ce mannequin ? Oui, c’est sûr, mais pourquoi ? C’est peut-être le chapeau qui fait la différence. Ou alors les gants. Sinon, c’est peut-être le mannequin. Très belle effectivement, même si elle s’appelle Andrej Pejic et que c’est en fait… un homme.

[voir haute déf sur mode.vogue.fr]

Tout cela m’a rappelé Laetitia Casta à la 35ème cérémonie des Césars, il y a un an, le 27 février 2010 à Paris, lorsqu’elle a remis le prix du meilleur second rôle masculin à Niels Arestrup. Pas parce que Casta est un homme (elle n’en est pas un, bien sûr) mais à cause de sa robe.

[Photo sur volcreole.com. Autres photos de la Casta aux Césars sur evilox et sur grazia.]

Pas de JPG ici mais la très fameuse robe du soir « see-through » présentée par Yves Saint-Laurent dans sa collection Automne-Hiver 1968. 40 ans plus tard, la robe choque toujours mais avez-vous remarqué que la version de 1968 était plus belle ? Regardez ! Comparez ! Vous voyez la différence ?

[Photo Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent © Tous droits réservés – Photo sur volcreole.com]

La différence, c’est que dans sa version de 1968, la robe était vraiment transparente. La robe de 2010 tente de masquer un peu les seins derrière des motifs de mauvais goût. Ah, non ! Ne cachez pas ces seins !

Dans le même registre du mannequin plus beau que la star, je vous rappelle le cas de la robe-bulle de Hussein Chalayan (mal) portée par Lady Gaga.

Jenny’s redux : La petite robe verte en cours d’autodestruction

Deuxième article sur le film « Logan’s run » (l’âge de cristal) pour montrer quelques photos de la robe la plus portée par Jenny Agutter : une robe très mini et fortement échancrée sous les bras.

[Photo sur George’s Journal]

C’est une robe moins audacieuse que celle que Jenny/Jessica porte sur le « circuit » (voir article précédent) mais c’est quand même une robe qui dévoile pas mal, surtout quand on s’asseoit comme ça :

[Photo sur George’s Journal]

Cependant, le réalisateur a bien compris que la robe de l’héroïne méritait d’être encore un peu plus sexy. Après s’être dévêtue dans la grotte glacée et après avoir nagé nue dans la nature hors du dôme de la cité, Jenny/Jessica a vu sa robe se réduire et se déchirer progressivement. Résultat après quelques jours d’errance :

[Photo sur le site City of Domes, courtesy of Sci-fi Girls]

Pas mal, non ? Voilà comment on devient une pinup de cinéma.

Sauvé par la costar et sa petite robe très déshabillée

Avez-vous déjà vu le film de science-fiction « Logan’s Run » ? Si non, ce n’est pas grave : Effets spéciaux périmés (le film date de 1976, faut dire !), musique (ou bruitage ?) « électronique » insupportable par un disciple peu inspiré de Pierre Henry, Michael York pas crédible dans le rôle du flic Logan 5 (trop maigre… et pourquoi ces rires débiles quand il flingue un « runner » avec son pote Francis 7 ?), colts pseudo-futuristes ringards, trop de permanentes de cheveux blonds, grosses incohérences dans le scénario… Bref, c’est très dur de rentrer dans le film. Reste la seule motivation pour regarder jusqu’au bout : Jenny Agutter et ses robes sexy. Regardez-moi ça :

Oui, vous avez bien vu : la robe est complétement ouverte d’un côté et Jenny ne porte pas de sous-vêtements. Imaginez vous balader comme ça de nos jours !

Bien sûr, ça ne se passe pas « de nos jours » mais au 23ème siècle. A cette époque lointaine, les humains vivent sous un dôme, s’habillent en dégradés pastels de vert ou de rouge, ne font rien (sauf marcher en rigolant dans ce qui ressemble à un centre commercial sans magasin et s’accoupler avec tous les volontaires qui s’inscrivent sur le « circuit ») et meurent à 30 ans à l’occasion d’une cérémonie étrange  où les « vieux » flottent en apesanteur et explosent. Ceux qui essayent d’échapper à leur sort (les runners) sont pourchassés par les flics (les sandmen) qui, pour info, s’habillent en noir avec une bande grise.

Michael York (Logan 5), un sandman qui devient un runner, est la star du film. Jenny Agutter (Jessica 6) est créditée au générique comme simple « co-star ».

Mais revenons à la chose intéressante : la petite robe ouverte de Jenny/Jessica. Remarquez qu’elle tient uniquement sous la poitrine par une chaîne qui passe juste sous les seins, dans des fronces puis sur la robe. La partie ouverte se conçoit aisément mais comment est fait l’autre côté ? Cette photo aide à comprendre :

Oui. C’est une simple pièce de tissu avec un trou pour la tête et une ceinture pour donner un peu de tenue. Assez proche d’un chiton grec, en fait. Je me demande si Jenny Agutter a aimé ça, se balader à poil (pour info, il y a de vraies scènes de nu dans le film) sous une petite robe courte et ouverte au milieu d’un plateau sous les regards de dizaines d’acteurs et de techniciens. Dans le film, elle marche avec cette robe d’un pas lent et régulier pour éviter que l’arrière (qui forme une simple cape) ne se soulève et montre ses fesses ou, mieux encore, qu’à l’occasion d’une enjambée un peu trop grande, elle ne nous dévoile les poils de son pubis (qu’on verra briévement un peu plus tard).

En fait, cette petite robe est parfaite pour une fête entre ami (e)s et, après analyse des éléments disponibles, je pense qu’il suffit de tailler correctement une grande pièce de tissu :robe ouverte de jessica, logan's run,âge de cristal

Voilà : A vos ciseaux. Une soirée avec ça sur la peau et vous saurez ce que ressentait Jenny.

[Pour trouver des prises de vue du film et des photos des costumes, City of Domes est un point de départ]

Louise de Hem – femme, peintre, belge et méconnue

Je me fais un petit plaisir : vous présenter une peinture que vous n’avez vraisemblablement jamais vue. Louise de Hem,chimères,peintre belge,Ypres,femme,livre« Chimères » par Louise de Hem (Ypres 1866 – Bruxelles 1922). Louise a commencé à appendre la peinture à la maison car l’académie de peinture d’Ypres n’était pas ouverte aux femmes (bravo, les mecs !). Elle a néanmoins su faire son petit bout de chemin, n’est-ce pas ? Et aujourd’hui, c’est un grand plaisir de présenter ses « chimères » sur le web. Cette toile est une des plus attirantes (peut-être à cause de sa luminosité très particulière : lumière jaune du foyer sur un camaïeu de roses) que l’on peut voir au musée cantonal des beaux-arts de Lausanne.

Petit tour du fetish : Avatars de la robe-cage en latex

HMSlatex a été fondé en 2006 par la designer parisienne Sophie Richardoz… La suite se trouve sur le site hmslatex.com et la boutique sur etsy.com. J’ai juste envie de reprendre les photos de la robe cage qu’HMSlatex a publiées sur son profil deviantart. Pourquoi ? Parce qu’en 4 photos d’un même produit, on fait un petit tour de ce qui se fait de mieux dans le monde fetish (Attention ! Beaucoup de liens à cliquer !). Chesty von Ellem,J Isobel de Lisle,HMSlatex,latex,robe,cage,cagerobe,elegyElegyEllem (alias Chesty von Ellem dans le burlesque) photographiée par J. Isobel de Lisle.

Ryan Keely,Christine Kessler,latex,robe,cage,cagerobeRyan Keely photographiée par Christine Kessler.

Ulorin Vex,root-of-silence,HMSlatex,robe, latex,fetish,cagerobe,cageUlorin Vex photographiée par « rootofsilence ».

Eden,Maxime Avet,HMSlatex,robe,latex,fetish,cage,cagerobeEden photographiée par Maxime Avet.

Retrouver les mannequins : ElegyEllem sur modelmayhem, Ryan Keely sur www (réservé aux +18 ans), Ulorin Vex sur DA et sur www, Eden sur modelmayhem.

Retrouver les photographes : J. Isobel de Lisle sur DA et sur www, Christine Kessler sur DA et sur www, rootofsilence (Russell) sur DA et sur www, Maxime Avet sur DA.

Le mini est-il toujours sexy ?

Ainsi donc, ça fait déjà soixante-dix ans que les pin-ups hollywoodiennes se baladent en micro mini-jupe ! Soixante-dix ans ! Et en 70 ans, peu de choses ont changé : il est en effet difficile de porter une mini-jupe plus courte que celle de Virginia Mayo ou d’Ann Sheridan (voir article précédent). Il est difficile aussi d’avoir de plus belles jambes. Alors, 70 ans plus tard, est-ce qu’on en a marre ? Est-ce que le mini est enfin devenu ringard ? Est-ce qu’on est passé à autre chose pour affoler l’homme et exciter le mâle ?

A regarder la collection de la société canadienne Polymorphe (site réservé aux adultes mais je ne sais pas très bien pourquoi), pas vraiment ! Le mini -Eh oui !- est toujours indécent, affolant, excitant… sexy, quoi ! polymorphe,latex,transparent,mini-jupe,miniskirt,jupepolymorphe,robe,latex,transparent,mini,miniskirt,mini-jupeAu fait, si ces dames sont les pin-ups avant-gardistes des années 2010, verra-t-on la mini-jupe latex transparente débouler dans nos rues dans quelques années ?