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Portrait de Micaela Schäfer

mic4Soit je deviens fan de cette Micaela Schäfer, soit je deviens conne (ou les deux) mais j’aime bien ce portrait pris pendant le défilé Kauffeld & Jahn à l’occasion de la Mercedes-Benz Fashion Week Spring/Summer 2015 à Berlin le 7 juillet dernier.

(source : ok-magazin.de)

Collet monté ?

Dans mon billet précédent (« L’art de montrer les épaules par JPG« ), je me lamentais sur la mode moderne et le peu d’attention qu’elle porte aux épaules.  Mais non ! Finalement, pas d’angoisse pour le décolleté !

[Ci-dessus : Défilé Printemps-été 2013 Haider Ackermann, Paris – Source : vogue.it]

La Fashion Week parisienne de ces 15 derniers jours (saison Printemps-été 2013) a vu défiler plein de mannequins décolletées chez Christian Dior, Martin Margiela et Haider Ackermann.

J’aurais pu montrer beaucoup de photos d’épaules découvertes par de larges décolletés mais après les illustrations des posts précédents, il y aurait eu un goût de « déjà vu ».

A la place, j’ai préféré présenter les cols remontés d’Haider Ackermann qui n’empêchent pas une grande sensualité.

[Ci-dessus : Défilé Printemps-été 2013 Haider Ackermann, Paris – Source : vogue.it]

Revoici donc les « collets montés » du 19ème siècle… en beaucoup moins pudiques.

Ackermann, grand amateur de transparence dans sa collection précédente, nous rappelle – s’il y en avait besoin – que c’est la subtilité du caché-découvert qui garantit la sensualité d’un vêtement.

Je me permets, dans la foulée, de faire un flashback sur la collection automne-hiver de Jean-Paul Gaultier (encore lui !).

Julia Schoenberg – Défilé Haute Couture Jean-Paul Gaultier 2012-2013 – Source : foto.delfi.lv

JPG a en effet présenté un très bel exemple de collet-monté impudique sur la personne de Julia Schoenberg. Les plus ancien(ne)s y auront décelé certaines ressemblances avec un des modèles présentés par Olivier Theyskens pour sa collection printemps-été en 1999.

Et je ne passerai pas sur une autre très belle création de JPG qui, elle aussi, cache le cou pour mieux valoriser les seins. Celle-ci me rappelle également un modèle plus ancien dont j’ignore le créateur.

Georgina Stojilkovic – Défilé Haute Couture Jean-Paul Gaultier Automne-Hiver 2012-2013 – Source : Vogue.it

Voilà !

J’arrête les décolletés pour l’instant. Il est temps de passer à autre chose.

L’art de montrer les épaules par JPG (Haute Couture)

Après Couture (Thomas), voici la Haute Couture car celle-ci nous a présenté, il y a quelques mois, de bien jolies épaules.

Karlie Kloss – Défilé Jean-Paul Gaultier Automne-Hiver 2012-13 – Paris Fashion Week – Source : foto.delfi.lv

Après un siècle de corps camouflés pendant lequel les bals et autres soirées mondaines étaient le seul moment de dénudement (voir « Le bal, seul endroit où la poitrine respirait » et les billets suivants qui parlent du grand décolleté), sont arrivés les Années Folles, les robes qui remontent, les cheveux courts, les femmes qui fument, le Music-Hall et Joséphine les seins à l’air.

C’est cette époque qui a inspiré Jean-Paul Gaultier pour sa collection Automne-Hiver 2012-13, à n’en pas douter : coiffures à la garçonne et serre-têtes dans les cheveux, pantalons, robes courtes et franges. Les chapeaux haut de forme et les corsets (pour hommes, essentiellement) rappeleraient plutôt les cabarets de la Belle Epoque mais qu’importe !

Yulia Kharlapanova – Défilé Jean-Paul Gaultier Automne-Hiver 2012-13 – Paris Fashion Week – Source : foto.delfi.lv

Il est facile de voir les photos du défilé de JPG sur le net (sur style.com par exemple) et j’ai préféré n’en extraire que deux beaux décolletés, objets de ce billet.

N’est-ce pas en effet très rare d’admirer simplement de belles épaules ? La mode féminine ne dénude plus que rarement cette partie du corps et il faudra sans doute attendre le retour des tops plissés des années 70 pour exposer de nouveau cette si belle partie de notre anatomie.

Mais trêve de lamentations et profitons des efforts de Jean-Paul Gaultier.

Ce dernier nous avait déjà servi quelques beaux décolletés dans sa collection précédente (Haute Couture printemps-été 2012), dédiée à Amy Winehouse (voir photos sur style.com).

Voici les épaules et le dos de Morgane Dubled :

Morgane Dubled – Défilé Jean-Paul Gaultier Printemps-été 2012 – Paris Fashion Week – Source : tumblr

… et la voici de face, avec un téton qui s’échappe, comme il se doit quand le décolleté est parfait.

Thomas Couture : L’art de montrer les épaules

Thomas Couture (1815-1879) est un peintre méconnu et, en dépit du fait qu’il fut le maître de Manet, peu apprécié. Pourtant, il a laissé quelques oeuvres surprenantes dans le flot des peintures académiques du 19ème siècle.

Thomas Couture – « Dame d’honneur agenouillée (Stéphanie de Bade) » – vers 1856 – Musée d’Art et d’Archéologie de Senlis – Source : Base Joconde du Ministère de la Culture – Photo © Francis Vidal

Ce qui m’étonne le plus chez lui, c’est le choix qu’il a fait, à plusieurs reprises, de représenter ses modèles de dos ou la tête tournée.

Le tableau ci-dessus est en fait une simple étude pour une oeuvre plus grande, le Baptême du Prince impérial. Les portraits de Madame Bruat et de la princesse Mathilde conservés à Compiègne sont également des études pour cette même commande.

Un portrait très inhabituel d’une jeune femme à la tête tournée est exposé à Baltimore. Que veut nous montrer Couture si ce n’est pas le visage ? Les épaules,  la nuque, les cheveux… ou les seins ?

Thomas Couture – Femme de profil – Vers 1860-70 – Baltimore Museum of Art

Dans la deuxième moitié du 19ème siècle, les portraits de femme aux épaules découvertes (parce qu’ en robe de bal) sont nombreux. Je viens d’y consacrer plusieurs articles. Cependant, on voit toujours le visage des femmes, rarement leur nuque et jamais leurs tétons.

Il me semble qu’il y a chez Couture un vrai plaisir à représenter les épaules, comme pour la « Rêverie » du Norton Simon. Ces oeuvres constituent une petite minorité des tableaux connus de Couture mais il y a vraisemblablement des dizaines de peintures conservées dans des collections privées qu’on ne connaît pas.

Pour clore l’article qui ressemble plus à une galerie d’oeuvre qu’à un exercice littéraire (qui a dit que je n’étais pas faignante ?), voici encore de très belles épaules, visibles en France :

Thomas Couture – « Jeune femme en buste, les épaules dénudées » – Musée du Louvre – Photo © Musée du Louvre/A. Dequier – M. Bard

Profil de l’Impératrice Eugénie par Franz Xaver Winterhalter

Cela fait un certain que je pense introduire des profils dans la série des portraits. Voici le premier : Le portrait d’Eugénie de Montijo, femme de Napoléon III et impératrice des Français, réalisé en 1861 par Franz Xaver Winterhalter et conservé au Napoleonmuseum Thurgau (Château Arenenberg, Suisse). Il est magnifique… Que dire de plus ?

[Source : wikimedia commons]

Eugénie et son amour de la gorge nue

Le billet précédent était consacré à la robe de bal (aussi appelée robe du soir), seul vêtement décolleté de la garde-robe féminine de la fin du 19ème siècle. Il m’a permis de m’intéresser à Eugénie de Montijo, impératrice des Français de 1853 à 1870 et toujours représentée en robe de bal.

Franz Xaver Winterhalter – « Portrait de l’impératrice Eugénie entourée de ses dames d’honneur » – 1855 – Musée national du château de Compiègne – Source : wikimedia commons

Au vu de la fameuse toile de Winterhalter (1805-1873) qui représente l’impératrice entourée de ses dames d’honneur (pourquoi appelle-t-on ces dames de compagnie des dames d’honneur ?), on pourrait même se demander si Eugénie et son entourage vivaient toute la journée en robe du soir.

J’ai trouvé très amusant d’apprendre dans le livre de JC Bologne déjà maintes fois cité qu’Eugénie n’hésitait pas à virer de sa loge des dames « collet monté » qui ne montraient pas suffisamment leur gorge. On peut supposer que le fort goût pour le grand décolleté qu’entretenait Eugénie a contribué à la diffusion de cette mode vestimentaire au sein de l’aristocratie et de la bourgeoisie française et européenne.

Il existe plusieurs très beaux portraits d’Eugénie en robe à grand décolleté (qui montre ses épaules), notamment ceux d’Edouard Dubufe visible à Compiègne et de Claude Dubufe conservé à Versailles, mais aucun n’est aussi connu que celui exécuté par Winterhalter pour le sacre de l’impératrice en 1853. En effet, ce tableau dont l’original semble se trouver au Napoleonmuseum Thurgau au château Arenenberg en Suisse (à moins qu’il ne soit au Museo Napoleonico de Rome), a été copié en de nombreux exemplaires visibles dans divers musées et préfectures. Regardez bien ce détail du portrait :

Détail du portrait d’Eugénie, Impératrice des Français – d’après Franz Xaver Winterhalter – 1853 – Source : wikimedia commons

Que penser du décolleté d’Eugénie ? N’est-il pas incroyablement profond ? Je ne pense pas délirer en avançant qu’on voit en fait le côté du sein droit, judicieusement couvert par le collier de perles de l’impératrice. Voilà donc un portrait terriblement osé et sensuel, diffusé par voie officielle sur tout le territoire national ! Bravo, Eugénie.

Le bal : Seul endroit où la poitrine respirait

Ainsi le 19ème siècle fut-il un siècle rétrograde pour la femme (voir billet « Homme fort, femme faible ?« ) !

Je pense que ça peut se deviner dans l’habillement de l’époque. Après l’excentricité des Merveilleuses du Directoire (voir « Liberté, Egalité, Sexualité ?« ) et les robes ouvertes au ras du téton des dames de l’Empire (cf « Les vertigineux décolletés de l’Empire« ), les femmes de la Restauration, du Second Empire et de la Troisième République remontent leurs cols et ferment les boutons.

Jean Béraud – La Pâtisserie Gloppe – 1889 – Musée Carnavalet, Paris – Source : Wikimedia Commons

Ce n’est pas parce qu’il fait froid que les clientes de la pâtisserie Gloppe sont  couvertes de la tête aux pieds (regardez bien : seule la peau du visage et des mains dépasse !) mais parce que c’est comme ça qu’il faut s’habiller. Les promeneuses peintes en 1909 par Joaquin Sorolla sur une plage ensoleillée n’exposent pas plus de peau. Vérifiez toutes les peintures et tous les daguerréotypes que vous pourrez trouver ! C’est toujours ainsi. Pendant un siècle, entre l’Empire et les Années Folles, le corps des femmes est entièrement camouflé dans des vêtements qui ne laissent à nu que la tête et les mains. Remarquez que c’est la même chose pour les hommes, engoncés dans leur costumes.

Il existait cependant pour les femmes, dans ce monde sans chair apparente, un moment d’exception ; Un moment où il fallait découvrir sa poitrine et ses épaules : Le bal.

Charles Chaplin – « Prête pour le bal masqué » – Collection particulière – Source : artmight.com

J’ai longtemps cherché une scène de soirée parisienne comme parallèle à la scène de jour de la pâtisserie Gloppe. Je n’ai pas trouvé ce que je cherchais. Il y avait bien le « bal » de Julius Leblanc Stewart (1855-1919) mais faute d’informations précises sur cette oeuvre (Est-ce une photo colorisée ? Quand fut-elle réalisée ? Où se passe ce bal ?…), j’ai laissé tomber. Quant au tableau « Une soirée » de Jean Béraud (1848-1935), il montre plus les hommes que les femmes.

A la place, je suis heureuse d’afficher une oeuvre assez peu connue de Chaplin (1825-1891), peintre portraitiste de grand talent, très intéressé par les épaules et les  poitrines, ainsi que par les très jeunes filles, leur colombe et leur nid (il faudra absolument que je consacre un billet à cela !). Le tableau représente une jeune femme prête pour le bal (masqué) et vêtue d’une robe profondément ouverte.

Je ne résiste pas au plaisir d’ajouter le portrait d’une autre jeune femme dans une robe de bal, également avec un « grand décolleté » (le nec plus ultra du décolleté,  qui dégage les épaules) exécuté par Berthe Morisot (1841-1895).

Berthe Morisot – « Au bal » ou « Femme à l’éventail » – 1875 – Musée Marmottan-Monnet, Paris – Source : the-athenaeum.org

La « jeune femme en robe de bal » du musée d’Orsay, peinte 4 ans plus tard par la même Berthe Morisot, vaut également un clic.

Dans « Pudeurs Féminines » (Editions du Seuil, 2010, pp 227-230) Jean-Claude Bologne expose la complexité des codes de l’habillement féminin à la fin du 19ème siècle. La robe à grand décolleté est le vêtement qui convient (en latin decet) pour le bal. C’est le vêtement décent pour l’occasion. Mais certaines femmes ne le trouvent pas assez pudique et réduisent l’échancrure du col ou le couvrent d’une étoffe. D’autres remontent franchement leur col. La jeune femme en jaune peinte dans « Evening » par James Tissot en 1885 fait  de toutes évidences partie de ces bêcheuses au « collet monté ».

Notez que la robe décolletée est en fait une robe de sortie ou robe du soir. Elle s’utilise pour le bal, bien sûr, mais aussi pour le théâtre, pour l’opéra ou pour un dîner mondain. L’Américaine Mary Cassatt (1844-1926), une élève de Charles Chaplin, a peint plusieurs portraits de femmes à l’Opéra de Paris :

Mary Cassatt – « Woman (vraisemblablement Lydia, la soeur de Mary) with a Pearl Necklace in a Loge » ou « Dans la Loge » – 1879 – Philadelphia Museum of Art – Source : Wikimedia Commons

PS : Les illustrations que j’ai choisies nous ont emmenés dans le petit monde de la bourgeoisie et de l’aristocratie parisienne. La situation était tout à fait similaire dans la haute société des autres pays européens (cf « Hush ! » de James Tissot qui nous présente une soirée mondaine à Kensington en 1875). Quant au « petit peuple », qu’il soit parisien ou provincial, sa garde-robe était plus limitée et sûrement pas plus déshabillée.

Portrait de Rachel Weisz par James White

[Source : imgusr.celebscentral.net]

Photo extraite d’une série de clichés de l’actrice britannique Rachel Weisz prise par le photographe (américain ?) James White (site officiel ici). Une autre photo de cette série est parue dans le numéro de mai 2002 du magazine Esquire.

Pourquoi cette photo de Rachel Weisz dans la série des icônes, juste après un post où elle apparaît nue, un serpent enroulé autour de son corps, au milieu d’articles consacrés aux femmes fatales, aux serpents, à Eve, à la tentation et au péché ? Devinez donc ! Brune, belle, la poitrine en avant, le décolleté provocant, la robe tentatrice (une simple lanière tient l’ensemble). Sur cette photo, Rachel Weisz n’a pas besoin de serpent. Elle est le serpent.

Madame X

Madame X a un nom et ce n’est pas un secret : Il s’agit de Madame Pierre Gautreau, pour celles et ceux qui aiment donner aux femmes le nom de leur mari (Il y en a qui semblent penser que, pour une femme, tout change le jour de son mariage). Nous l’appellerons donc Virginie, fille du Major Avegno.

John Singer Sargent - "Portrait de Madame X" - 1884 - Metropolitan Museum of Art, New-York - Source : site du MET (cliquer l'image)

Gautreau ou Avegno, tout cela importe peu (X, c’est très bien). De même qu’il importe peu de connaître les raisons pour lesquelles cette Louisianaise s’expatria en France et épousa le sieur Gautreau, banquier de son état. Ce qui nous intéresse, en revanche, c’est que ce portrait a été peint par John Singer Sargent (1856-1925), le prolifique artiste américain aux 900 toiles et 2.000 aquarelles (selon l’article de Wikipedia qui lui est consacré) et que ce peintre déjà connu sur la place parisienne appela son tableau « Portrait de Mme *** » pour protéger le modèle (Mme Gautreau) du scandale.

Scandale ? Quel scandale ? Et bien oui, il avait bien prévu le coup, John. Le tableau a fait effectivement scandale au Salon de 1884 à Paris. Les critiques ont fusé de toutes parts. Ecoeuré, le malheureux Américain a quitté Paris et s’est installé à Londres. Je n’ai toujours pas bien compris pourquoi un tel scandale ! … Etait-ce à cause du décolleté ? Sargent l’avait pourtant « assagi » en ajoutant une bretelle par rapport à une esquisse précédente visible à la Tate Gallery à Londres (ci-dessous-cliquer l’image pour voir l’original sur le site du musée).

Cette toile a certes quelque chose de rare : l’absence de décor pour mettre en valeur le modèle, l’étrange vrillage du bras droit, le choix d’un portrait de profil, le contraste entre la robe, noire, et la peau, blanche. La peau blanche… On pense (et ce n’est sûrement pas un hasard) à la Galatée inaccessible de Polyphème (voir « Adoration, le cas Daphné« ) ou à l’idéal de beauté sculpté par Pygmalion (voir « Adoration, le cas Galatée« ) . Bref, cette toile est originale, sensuelle, pleine de sous-entendus mais méritait-elle un tel tir de barrage ?

Tout cela semble maintenant complètement aberrant. J’aime cependant la « petite histoire » derrière cette toile : Le fait que Sargent trouvait Virginie si jolie qu’il l’a longtemps poursuivie pour qu’elle accepte de poser pour lui , le fait qu’il a conservé le tableau (qu’il considérait comme une de ses plus belles oeuvres) bien en évidence dans son atelier, le fait qu’il l’a finalement vendue au MET en 1916, quelques temps après la mort de sa Galatée.

John Singer Sargent peignant dans son atelier - Photographie attribuée à Auguste Giraudon - Source : lediteursingulier.blogspot.com

[Le blog lediteursingulier a mis en ligne plusieurs photos noir et blanc de peintres dans leur atelier. Très intéressant]

Les décolletés vulvaires de Francesco Scognamiglio

Les décolletés de Scognamiglio méritent un article à part. De nouveau, on est dans le vêtement immettable, hormis sur un plateau de TV (et encore !) ou dans une vidéo musicale. C’est quand même ce que j’ai trouvé de plus fun dans l’édition Automne-Hiver 2011 de la fashion week de Milan. L’art de porter une énorme vulve béante sur son corps ! Formidable ! Si seulement les mannequins n’étaient pas aussi… peu excitantes (Ce maquillage ! Aargh !!!).[Retrouvez tout le défilé Automne-Hiver 2011 Francesco Scognamiglio sur mode.newslicious.net]