Voici une des sirènes décoratives fantasmées par Jean de Boulogne (Giambologna 1529-1608) pour la fontaine de Neptune à Bologne. Cet objet érotique ne fait-il pas beaucoup penser à la « Maria lactans » de Berruguete dont je parlais ily a quelques jours ?
Gros-Plan sur le torse d'une des sirènes de la fontaine de Neptune - Photo HD visible sur Wikimedia Commons
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Parce que le mâle est programmé pour, sans cesse, trouver et pénétrer la femelle, elle est, de facto, sa seule raison de vivre, son seul horizon, l'alpha et l'omega de sa misérable vie de chasseur. Elle est son dieu unique, l'éternelle idole (comme celle de Rodin, ci-dessus), la Grande Femelle.
Parce que dire cela, c'est mal pour le mâle, ou trop bestial pour celui qui se prétend "homme" et non animal, il ne lui a pas construit un temple de pierre au centre de chaque village.
Pourtant, le temple de la Grande Femelle existe. Il est éclaté, polymorphe, déguisé, ici et là-bas. On y trouve tout ce que le mâle recherche et chaque jour, les hommes l'agrandissent un peu plus.
Tâcher de reconstituer ce temple, c'est essayer de décrypter le code des mâles.
femelletemple.wordpress.com