Avez-vous déjà vu le film de science-fiction « Logan’s Run » ? Si non, ce n’est pas grave : Effets spéciaux périmés (le film date de 1976, faut dire !), musique (ou bruitage ?) « électronique » insupportable par un disciple peu inspiré de Pierre Henry, Michael York pas crédible dans le rôle du flic Logan 5 (trop maigre… et pourquoi ces rires débiles quand il flingue un « runner » avec son pote Francis 7 ?), colts pseudo-futuristes ringards, trop de permanentes de cheveux blonds, grosses incohérences dans le scénario… Bref, c’est très dur de rentrer dans le film. Reste la seule motivation pour regarder jusqu’au bout : Jenny Agutter et ses robes sexy. Regardez-moi ça :
Oui, vous avez bien vu : la robe est complétement ouverte d’un côté et Jenny ne porte pas de sous-vêtements. Imaginez vous balader comme ça de nos jours !
Bien sûr, ça ne se passe pas « de nos jours » mais au 23ème siècle. A cette époque lointaine, les humains vivent sous un dôme, s’habillent en dégradés pastels de vert ou de rouge, ne font rien (sauf marcher en rigolant dans ce qui ressemble à un centre commercial sans magasin et s’accoupler avec tous les volontaires qui s’inscrivent sur le « circuit ») et meurent à 30 ans à l’occasion d’une cérémonie étrange où les « vieux » flottent en apesanteur et explosent. Ceux qui essayent d’échapper à leur sort (les runners) sont pourchassés par les flics (les sandmen) qui, pour info, s’habillent en noir avec une bande grise.
Michael York (Logan 5), un sandman qui devient un runner, est la star du film. Jenny Agutter (Jessica 6) est créditée au générique comme simple « co-star ».
Mais revenons à la chose intéressante : la petite robe ouverte de Jenny/Jessica. Remarquez qu’elle tient uniquement sous la poitrine par une chaîne qui passe juste sous les seins, dans des fronces puis sur la robe. La partie ouverte se conçoit aisément mais comment est fait l’autre côté ? Cette photo aide à comprendre :
Oui. C’est une simple pièce de tissu avec un trou pour la tête et une ceinture pour donner un peu de tenue. Assez proche d’un chiton grec, en fait. Je me demande si Jenny Agutter a aimé ça, se balader à poil (pour info, il y a de vraies scènes de nu dans le film) sous une petite robe courte et ouverte au milieu d’un plateau sous les regards de dizaines d’acteurs et de techniciens. Dans le film, elle marche avec cette robe d’un pas lent et régulier pour éviter que l’arrière (qui forme une simple cape) ne se soulève et montre ses fesses ou, mieux encore, qu’à l’occasion d’une enjambée un peu trop grande, elle ne nous dévoile les poils de son pubis (qu’on verra briévement un peu plus tard).
En fait, cette petite robe est parfaite pour une fête entre ami (e)s et, après analyse des éléments disponibles, je pense qu’il suffit de tailler correctement une grande pièce de tissu :
Voilà : A vos ciseaux. Une soirée avec ça sur la peau et vous saurez ce que ressentait Jenny.
[Pour trouver des prises de vue du film et des photos des costumes, City of Domes est un point de départ]