Sous le soleil de plomb de la vallée du Nil, l’Egyptienne moderne transpire sous les épaisseurs de vêtements qui la cachent au yeux des autres (en fait, aux yeux des mâles). C’est une mode récente : l’Egyptienne ancienne sortait légèrement vêtue. Les peintures murales des tombes en attestent. Ainsi, de ces pleureuses de la tombe de Ramose, dont certaines ont les seins nus.
Ainsi de ces musiciennes de la tombe de Nakht : Deux en robes légères, une entièrement nue.
Ainsi enfin de ces servantes de la tombe de Djéserkarêseneb, seulement vêtues de leur perruque, de leurs boucles d’oreilles, de leur collier et de leur ceinture dorée. Ce peuple-là était civilisé !